De nombreux propriétaires choisissent d’installer une piscine naturelle dans leur domaine. La piscine naturelle offre tous les avantages de la piscine traditionnelle sans l’odeur de chlore et les yeux qui piquent. Avant de prendre la décision d’installer ce genre de piscine, il convient de connaître ses particularités. Notez également que la piscine naturelle a un prix relativement plus élevé que celui de la piscine ordinaire.
Piscine naturelle : qu’est-ce que c’est ?
La piscine est un équipement de plaisir qui s’est répandu au sein des propriétés privées ces dernières années. Elle constitue un espace de détente privé et accessible pour les familles et les amis. Il s’agit aussi d’un moyen de conférer une plus-value immédiate à sa maison dans la mesure où l’installation d’une piscine augmente sa valeur d’au moins 20%. Contribuant à l’esthétique du jardin, il augmente également le confort de l’habitation. Cet équipement s’est perfectionné au cours de ces dernières années, donnant naissance à des installations telles que la piscine naturelle. Proche du bassin naturel, la piscine naturelle fonctionne selon le principe du lagunage. Elle présente généralement trois zones différentes reliées entre elles dans le but de recréer un écosystème à part entière. Le traitement et la filtration de l’eau se font de manière autonome et sans aucun ajout de produits chimiques.
Piscine naturelle : quelles caractéristiques ?
En dehors de son aspect qui se rapproche plus d’un bassin naturel, une piscine naturelle se caractérise par ses trois zones aquatiques. En premier lieu, il y a la zone de baignade, qui est faite pour se baigner. On a ensuite la zone de régénération ou de lagunage qui accueillera les plantes aquatiques dont la fonction consiste à oxygéner l’eau de la piscine. LA troisième zone appelée zone d’épuration sera celle qui offrira un refuge aux micro-organismes qui débarrasseront l’eau des substances toxiques. En règle générale, ces trois zones occuperont chacune un tiers de la surface totale du bassin.
Il faut cependant noter qu’il existe des types de piscines naturelles qui ne comportent que deux zones : la zone de baignade et la zone de lagunage. Néanmoins, pour que l’écosystème soit efficace, il faut que cette dernière soit plus grande que l’espace de baignade. De cette manière, elle sera capable d’oxygéner et épurer l’eau pour préserver les plantes et les micro-organismes conçus pour préserver l’équilibre de l’écosystème.
Piscine naturelle : quels sont ses avantages ?
Le principal avantage de la piscine naturelle par rapport à la piscine traditionnelle est qu’elle ne nécessite pas de traitement chimique. Aucun produit d’entretien spécifique n’est nécessaire puisque ce sont les plantes qui effectuent l’épuration, ce qui favorise la biodiversité dans son jardin. En dehors des plantes, la piscine naturelle comporte une multitude d’organismes vivants qui vont compléter l’action des plantes. Ce sont des insectes tels que les punaises d’eau, les dytiques, les mantes religieuses qui ont pour fonction de réguler la population de moustiques autour du bassin. On y retrouve aussi des bactéries se développant sur les plantes aquatiques qui vont aider ces plantes dans leur travail d’épuration. Enfin, on peut y trouver des crustacés qui serviront à empêcher le développement des algues. Ainsi, la piscine naturelle demande peu d’entretien. Néanmoins, cela ne veut pas dire qu’elle se dispense de nettoyage. Une fois par an, il convient de nettoyer le bassin et de tailler les plantes.
La piscine naturelle offre également une grande liberté d’aménagement. On peut opter pour une forme classique ou lui donner la forme d’un étang ou d’un lac en fonction de ses envies. À la différence d’une piscine traditionnelle, il n’est pas nécessaire d’obtenir un permis de construire pour mettre en place une piscine naturelle. Il suffit d’effectuer une déclaration de travaux en mairie.
Il existe cependant quelques inconvénients à la piscine naturelle. Une fois l’installation terminée, il faut laisser aux plantes le temps de s’adapter à leur nouvel environnement. Elles ne pourront filtrer l’eau efficacement que si elles se développent correctement. Il n’est pas non plus possible de chauffer une piscine naturelle. En dessus de 28 °C, l’équilibre de l’écosystème sera en péril. Et dans la mesure où la pompe fonctionne continuellement afin de maintenir la qualité de l’eau, la piscine naturelle implique une consommation électrique plus importante.
Quel est le prix d’une piscine naturelle ?
Parmi les inconvénients de la piscine naturelle figure son tarif élevé. Si elle coûte moins cher à entretenir, son installation demande un certain investissement. En moyenne, il faut compter 35 000 euros pour faire construire une piscine naturelle, contre 20 000 euros pour une piscine enterrée classique. Ce tarif comprend les travaux de terrassement, de construction des bassins, de l’installation de l’écosystème et des accessoires. Le budget d’installation d’une piscine naturelle peut cependant varié en fonction du style et de la forme à donner au bassin, de l’écosystème, du confort de baignade, de la finition et des accessoires techniques. Le plus gros des dépenses dans la construction d’une piscine naturelle reste toutefois la construction de la zone de filtration.
Si la piscine naturelle coûte généralement entre 20 et 30% de plus qu’une piscine classique, c’est en raison de l’ampleur des travaux. En effet, la surface à terrasser est souvent deux fois plus grande que celle d’une piscine classique dans la mesure où il faut créer plusieurs zones. Pour connaître le prix exact de la construction de son bassin, il faut donc faire une demande de devis.
Devis d’installation d’une piscine naturelle
La meilleure manière de chiffrer son budget d’installation de piscine naturelle est de faire une demande de devis auprès d’un professionnel. Le marché étant étendu, il est conseillé de contacter plusieurs entreprises afin de comparer les prix. Pour établir leur devis, les professionnels retiendront plusieurs postes de dépenses. À commencer par les frais des travaux de terrassement qui vont de 800 à 1 900 euros en fonction de la surface et de la profondeur. Quant à la construction du bassin, elle coûte entre 12 000 et 40 000 euros selon le matériau utilisé. La mise en place de l’écosystème sera comprise entre 800 et 2 000 euros. Il faudra aussi compter la main-d’œuvre, et les accessoires.